• Niveau d'étude

    BAC +3

  • ECTS

    3 crédits

  • Composante

    Langues et cultures étrangères

  • Volume horaire

    24h

  • Période de l'année

    Enseignement sixième semestre

Description

Ce cours se propose d’aborder une analyse du marché du travail et de son évolution récente en Italie. Comme en France, les emplois à durée déterminée ( CDD, intérim, etc.) y ont énormément progressé au cours des dernières années. Quelles raisons peuvent expliquer une telle expansion des contrats de travail « flexibles » ? La flexibilité, maître-mot du langage économico-gestionnaire et du discours quotidien des médias, est une condition recherchée obsessionnellement par les entreprises. Pourquoi ? Quelles conséquences a-t-elle sur les conditions de travail des salariés ? Quel rapport a-t-elle avec la précarisation croissante de l’emploi et des conditions de vie – aussi bien des jeunes que des seniors – dans des pays « riches » comme la France et l’Italie ? Dans ces deux pays, on observe par ailleurs une forte diffusion de nouveaux statuts juridiques de travail autonome. Mais ces nouveaux travailleurs sont-ils réellement « indépendants » ? L’expansion des emplois précaires et des statuts de travailleur autonome a demandé des modifications progressives du code du travail. Qu’en est-il donc des préceptes énoncés dans la Constitution italienne, où le travail est présenté comme un fondement de l’émancipation de l’individu et de sa capacité de participer activement à la vie sociale, économique et politique de son pays ? Quels sont les rapports entre le milieu des entreprises et le milieu politicolégislatif ? Peut-on considérer l’économie comme une sphère autonome et séparée de la sphère juridique et politique ?


Telles sont les questions auxquelles ce cours entend suggérer des éléments de réponse, en proposant des pistes de recherche pour comprendre la logique du mode de production capitaliste – qui est à l’origine des évolutions récentes du marché du travail – et, d’une manière plus générale, la nature éminemment politique des « faits » économiques.

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Évaluation

‐ Contrôle continu : un devoir maison et un devoir sur table, ou bien un oral à la fin du cours

‐ Contrôle dérogatoire : un oral

‐ Contrôle de seconde chance : un oral

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Heures d'enseignement

  • CMCM12h
  • TDTD12h

Pré-requis obligatoires

Bonne connaissance de la langue italienne (niveau B2/C1 du référentiel européen)

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Compétences visées

‐ Familiarisation avec le maniement des données statistiques et apprentissage des bases pour mener une analyse dans le domaine de l’économie du travail.

‐ Prise de conscience des limites, des contradictions et des biais idéologiques associés aux études dans le domaine de l’économie et, plus en générale, dans les sciences sociales.

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Bibliographie

Castel Robert, La montée des incertitudes. Travail, protections, statut de l’individu, Paris, Seuil, 2009.

Contarini Silvia, Marsi Luca (a cura di), Precariato. Forme e critica della condizione precaria, Vérone, ombre corte, 2015.

Dardot Pierre, Laval Christian, La nuova ragione del mondo. Critica della razionalità neoliberista, Rome, DeriveApprodi, 2013.

Husson Michel (sous la direction de), Travail flexible, salariés jetables. Fausses questions et vrais enjeux de la lutte contre le chômage, Paris, La Découverte, 2006.

Marx Karl, Il capitale, Libro I 1875 , traduzione dal tedesco di R. Meyer, Rome, Newton Compton Editori, 2015

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Ressources pédagogiques

Distribution des documents et/ou d’un polycopié.

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