Domaine : Sciences humaines et sociales

 

Histoire de l'art

  • ECTS

    120 crédits

  • Durée

    2 ans

  • Composante

    Sciences sociales et administration

  • Langue(s) d'enseignement

    Français, Anglais

Présentation

L’université de Paris Nanterre propose aux étudiant(e)s un parcours complet en histoire de l’art, de la première année de licence au master et au doctorat.  Le département d’histoire de l’art et d’archéologie de Nanterre porte des formations de master dans les mentions Histoire de l’art ; Archéologie, sciences de l’Antiquité ; Patrimoine et musées.

La mention Histoire de l’art propose :

- un parcours recherche qui peut être suivi selon un mode présentiel (Parcours Histoire de l’art) ou selon un mode d’enseignement à distance (Parcours Histoire de l’art à distance, cf. livret distinct). Pour toutes les informations relatives aux conditions d'admission dans la formation, ainsi que pour les débouchés, veuillez-vous référer à la fiche formation en ligne https://www.parisnanterre.fr/formation/

- un parcours (Préparation aux concours de la conservation du patrimoine), ouvert au niveau de M2, est organisé en partenariat avec l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne. Pour toutes les informations relatives aux conditions d'admission dans la formation, ainsi que pour les débouchés, veuillez-vous référer à la fiche formation en ligne : https://www.parisnanterre.fr/formation/et au site www.prepa-conservateurs-patrimoine.fr

L’histoire de l’art y est abordée comme une voie privilégiée de compréhension des sociétés humaines dans toutes leurs dimensions, de la Préhistoire à l’art actuel, en passant par les mondes antiques, les mondes médiévaux, les périodes modernes et contemporaines. Les thèmes abordés sont très variés : aussi bien la peinture et la sculpture que l’architecture, l’urbanisme et les jardins, la photographie, le dessin, la gravure et les arts du livre, les arts décoratifs, les outils du quotidien, etc. Les relations entre le monde occidental et le reste du monde font l’objet d’une attention particulière, dans le cadre d’une histoire de l’art connectée. Les passerelles avec des disciplines connexes sont également favorisées : histoire, lettres classiques et modernes, esthétique, anthropologie, sociologie, etc.

Une option Art international est également offerte (voir Organisation)

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Objectifs

La formation cherche à donner aux étudiant(e)s les meilleures chances d’insertion professionnelle, notamment dans le domaine du patrimoine (musées, monuments historiques, services d’archéologie, laboratoires publics et ateliers privés de restauration, etc.), de la recherche (universités, écoles spécialisées, Centre national de la recherche scientifique, etc.), du tourisme ou du marché de l’art. C'est pour cela qu'elle accorde une place importante à l’apprentissage des langues, aux stages (à partir de la 3e année de licence) et aux modules de pré-professionnalisation.

La formation ouvre également sur des parcours professionnalisants ou bidisciplinaires au niveau de la licence (archéologie et anthropologie ; histoire de l’art et histoire ; restauration des œuvres d’art) et du master (médiation culturelle, patrimoine et numérique ; préparation aux concours de la conservation du patrimoine, à partir d’une formation en histoire de l’art ou en archéologie).

Enfin, le master mention « Histoire de l’art» permet aux étudiant(e)s voulant poursuivre une recherche doctorale de s'y préparer dans les meilleures conditions et de se porter, s'ils le souhaitent, candidat(e)s à une allocation de recherche doctorale.

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Savoir-faire et compétences

Le cursus est axé autour du mémoire, ce qui conduit l’étudiant(e) à avoir des échanges fréquents avec son directeur ou sa directrice de recherche, pour juger de la pertinence du travail accompli et pour l’orienter, étape par étape. Le sujet du mémoire privilégie en général une des quatre grandes périodes mais peut également recouvrir plusieurs périodes.

Parallèlement, l’étudiant(e) suit des cours de méthodologie et des séminaires centrés sur d’autres périodes, pour bénéficier d’une approche équilibrée de l’histoire de l’art de l’Antiquité, du Moyen Âge, des temps modernes et de la période contemporaine.

Le parcours Histoire de l'art vise aussi à un apprentissage de la recherche en équipe, telle qu’elle s’exerce dans un laboratoire ou dans un musée. Le stage annuel revêt une importance particulière pour articuler la recherche avec une expérience professionnelle. Il est vivement recommandé de définir les lieux de stage dans cette perspective, afin qu’ils stimulent la recherche ou soient complémentaires.

Les étudiant(e)s acquièrent une expertise dans les domaines variés de la recherche en histoire de l’art, tant du point de vue des objets d’étude que des méthodes d’enquête et d’interprétation : identification des différents vecteurs de représentation et d’expression visuelle ; collecte et analyse de documents d’archives ; analyse de sources visuelles dans leur structure et dans leur matérialité (y compris les nouvelles technologies, pour la période contemporaine) ; apports des études sociales, de l’histoire des mentalités, de l’anthropologie, de l’esthétique et des théories de l’art et, plus généralement, de toutes les sciences humaines pour aborder les questions liées à la création visuelle.

Le stage annuel est destiné à familiariser l’étudiant(e) avec la diversité des métiers et des pratiques dans les secteurs professionnels où l’histoire de l’art est mobilisée.

Grâce à la mobilité internationale, quand elle est possible, la formation apporte une ouverture approfondie sur la culture de la discipline, telle qu’elle est pratiquée dans un autre pays. 

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Les + de la formation

Organisation

Structure de la formation

La formation repose sur trois piliers :

-  des enseignements magistraux (enseignements techniques, cours et séminaires) ;

Les enseignements magistraux jouent un rôle indispensable pour familiariser l’étudiant(e) avec la recherche la plus actuelle dans les différents domaines et les différentes périodes.La liste des séminaires choisis par l’étudiant(e) pour définir son parcours personnalisé de formation est soumise à l’accord du/de la directeur(trice) de recherche.

-  des stages dans des institutions culturelles ;

Les stages sont définis en accord avec le/la directeur(trice) de recherche (voir ci-dessous). Les notes de stage sont attribuées par cet(te) enseignant(e) au vu des rapports de stage rédigés par l’étudiant(e) et visés par les maîtres de stage dans le cadre de l’EC valorisation de l’expérience professionnelle.

-  la rédaction d’un mémoire de recherche sur un sujet d’histoire de l’art.

L'élément principal de la formation de master consiste en l’élaboration par chaque étudiant(e) d’un mémoire de recherche, sur un sujet défini en accord avec un(e) directeur(trice) de recherche, professeur(e) ou maître de conférences au sein du département d’histoire de l’art et d’archéologie. L’inscription pédagogique en master est conditionnée par l’accord écrit du/de la directeur(trice) de mémoire.

Option art international

La mention offre également une formation internationale en histoire de l’art. L’étudiant (e) qui souhaite suivre cette formation s’engage à suivre au minimum un semestre de scolarité à l’étranger, au cours de l’un des quatre semestres du master. Le semestre international a lieu dès que l’étudiant(e) a pu organiser sa mobilité dans l’un des établissements associés au réseau international de formation en histoire de l’art (sur un dossier de candidature établi en accord avec le directeur ou la directrice de recherche et validé par l’université de Paris Ouest et par le département d’histoire de l’art de l’université d’accueil). Un second semestre de mobilité internationale ou nationale est possible. Par l’expérience d’un ou deux semestres internationaux, la formation apporte une ouverture approfondie sur la culture de la discipline, telle qu’elle est pratiquée dans un autre pays.

Les étudiant(e)s de cette option doivent, à chaque semestre, suivre au moins un enseignament « option art international ». Grâce au mécénat de la Terra Foundation for American Art et à l’initiative de la Fondation universitaire de Paris Ouest, l’Université de Paris Nanterre propose  un séminaire, au semestre 1, sur l’histoire de l’art américain aux XIXe et XXe siècles, dispensé en anglais. Le séminaire est ouvert aux étudiants intéressés par les études artistiques américaines ou anglo- saxonnes ou spécialistes de ces disciplines des établissements français, mais requiert l'assiduité.  Ce cours est validable dans le cadre du master en première et deuxième année.

Les étudiants de cette option doivent également participer à L’ECOLE DE PRINTEMPS (Réseau international pour la formation en histoire de l’art), organisée sur un thème différent chaque année (semestre 2 ou 4) par un consortium d’enseignants des établissements du réseau international de formation en histoire de l’art : la Scuola normale superiore de Pise (Italie), la Johannes Wolfgang Goethe Universität de Francfort-sur-le-Main et les universités bavaroises de Munich, Eichstätt et Augsburg (Allemagne), l’université de Lausanne et l’université de Genève (Suisse), ainsi que, en Amérique du Nord, l’Université de Montréal (Canada) et Harvard University (Etats-Unis). Des partenariats Erasmus existent d’ores et déjà avec Pise et Francfort. Pour l’université de Montréal, l’accueil se fait dans le cadre de la CREPUQ (Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec). Pour les autres universités, les candidatures sont examinées au cas par cas, avec les enseignant(e)s concerné(e)s des universités d’accueil. Cette manifestation annuelle contribue à mettre en place des liens de coopération internationale entre les étudiant(e)s et les enseignant(e)s. Les étudiant(e)s apprennent à présenter une communication scientifique dans une université étrangère. Ils s’exercent à la pratique d’une histoire de l’art plurilingue. Ils restent ensuite en contact par le biais des échanges Internet. Pour les étudiants qui n’auront pu participer à l’Ecole de printemps, une autre expérience analogue sera demandée (communication dans un colloque ou dans une journée d’études à caractère international, rencontres de l’APAHAU, journées d’études en histoire de l’art transatlantique organisées avec la Fondation Terra, Festival d’histoire de l’art de Fontainebleau, etc.).

Enfin, les étudiants sont encouragés à assister à des séminaires internationaux ou à des cycles de conférences organisés à l’occasion de la venue de professeurs ou de conservateurs étrangers. Les séminaires de professeurs étrangers dispensés dans d’autres établissements que Paris Nanterre (INHA, Collège de France, ENS, EHESS, EPHE, MAE, etc.) peuvent être validés dans le cursus. Outre le stage, organisé en principe au cours du troisième semestre, les étudiants doivent valider la participation à un séminaire d’équipe de recherche.

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Contrôle des connaissances

Les séminaires sont évalués par des dissertations sur table ou par des exposés présentés en cours ou des dossiers remis à l'enseignant. Le stage est évalué par le responsable de mémoire en relation avec le maître de stage à partir de la constitution d'un dossier comprenant une présentation par l'étudiant (e) de la structure d'accueil, du travail accompli en son sein et d'une appréciation aussi circonstanciée que possible de ce que le stage lui a appris sur ses goûts, aptitudes et orientations professionnelles futures.

Pour les étapes successives de la mise en œuvre du mémoire, des coefficients importants et croissants sont affectés à chaque semestre de la première et de la deuxième année de master (M1 et M2).

En fin de 1er semestre de M1, une note est attribuée à l’étudiant(e) par le/la directeur(trice), au vu du défrichage initial du sujet. En fin de 2nd semestre de M1, l’étudiant(e) doit produire un plan détaillé de la mise en œuvre de sa recherche, une partie assez substantielle du corps du mémoire bien rédigée (avec notamment une claire définition du sujet, un état de la question, une position de la problématique, une présentation générale du corpus et, s’il y a lieu, à titre d’exemple, une étude de cas), ainsi qu’une liste classée des sources et une bibliographie ; cela donne lieu à une soutenance publique, devant un jury d’au moins deux membres (deux enseignant(e)s de l’équipe et, éventuellement, un membre extérieur intervenant comme expert). Deux sessions sont organisées pour ces soutenances, la première au mois de mai, la seconde au mois de juin, conformément au calendrier universitaire. Au moment de la soutenance, si le jury le juge nécessaire, le sujet peut faire l’objet d’une réorientation.

En fin de 1er semestre de M2, une note est de nouveau attribuée à l’étudiant(e) par le/la directeur(trice) du mémoire, au vu de l’avancement de celui-ci. En fin de 2nd semestre de M2, le mémoire, sous sa forme définitive, est défendu par à l’étudiant(e) en soutenance publique, devant un jury défini selon les mêmes modalités qu’en fin de M1. Deux sessions sont également organisées pour ces soutenances, conformément au calendrier universitaire.

En fin de M2, les étudiant(e)s voulant poursuivre une recherche doctorale et candidat(e)s à une allocation de recherche doctorale doivent, outre leur mémoire, présenter un projet de thèse (en 2 à 3 pages). Les soutenances doivent alors être prévues en fonction des contraintes de calendrier pour les candidatures aux diverses allocations de recherche doctorale.

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Programme

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Admission

Conditions d'admission

Master 1 :

monmaster.gouv.fr

Le recrutement ne prévoit aucune épreuve écrite et/ou orale :
Recrutement uniquement sur dossier pour tous
Critères de recrutement
Conformément à la délibération du CA, il est attendu des candidats qu’ils montrent l’adéquation de leur formation antérieure et de leur projet professionnel avec la formation visée.
Mentions de Licences conseillées : Histoire de l’art et archéologie, histoire, humanités.
Les candidats titulaires d’autres diplômes pourront également candidater (procédure de validation des acquis académiques ou des études antérieures, notamment) : 1ere année du 2nd cycle de l’École du Louvre
En matière d’acquis académiques, le recrutement se fondera sur la prise en compte des éléments suivants :
Les candidats devront faire état d’une solide connaissance de l’Histoire de l’art, acquise lors de leur cursus universitaire
Est/sont également apprécié/e/s :
- Une bonne connaissance des langues étrangères (anglais, allemand, italien ou autre) est souhaitable
Les pièces constitutives du dossier sont : Pièces communes aux candidatures de Master.

Master 2 :

Le recrutement ne prévoit aucune épreuve écrite et/ou orale :
Recrutement uniquement sur dossier pour tous. Conformément à la délibération du CA, il est attendu des candidats qu’ils montrent l’adéquation de leur formation antérieure et de leur projet professionnel avec la formation visée.
Mention(s) de Master conseillée(s) :
Histoire.
Histoire de l'art.
Histoire, civilisations, patrimoine.
Archéologie, sciences pour l'archéologie.
Conservation-restauration des biens culturels.
Architecture, urbanisme, paysage.
Arts, lettres et civilisations.
Les candidats titulaires d’autres diplômes pourront également candidater (procédure de validation des acquis académiques ou des études antérieures, notamment).
En matière d’acquis académiques, le recrutement se fondera sur la prise en compte des éléments suivants :
Les candidats devront faire état d’une solide connaissance de l’Histoire de l’art, acquise lors de leur cursus universitaire
En matière d’expériences professionnelles, le recrutement se fondera sur la prise en compte des éléments suivants : Un stage ou une expérience professionnelle dans le domaine de l’histoire de l’art est conseillé. Est/sont également apprécié/e/s : Une bonne connaissance des langues étrangères (anglais, allemand, italien ou autre) est souhaitable
-
Les pièces constitutives du dossier sont : Pièces communes aux candidatures de Master.

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Pré-requis et critères de recrutement

Pour une entrée en M1 : monmaster.gouv.fr

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