Histoire de la philosophie III philosophie ancienne (EAD)

Aristote : de la biologie à la métaphysique

Observateur infatigable, attentif et précis du monde animal, Aristote est sans doute le plus grand biologiste de l’Antiquité. Depuis une cinquantaine d’années, ce qu’on appelle le « tournant biologique » (biological turn) des études aristotéliciennes a montré le rapport étroit entre les deux parties de l’œuvre d’Aristote : la biologie (L’histoire des animaux, Parties des animaux, Génération des animaux…) et la philosophie (la Physique, la Métaphysique, le Traité de l’âme). Si la métaphysique est la science de la substance et si la physique est la science de la substance soumise au changement, il apparaît que pour Aristote la substance par excellence, qui sert de paradigme ou de point de référence à toute l’analyse philosophique, c’est l’être vivant. Ce cours propose un parcours à travers des textes majeurs du philosophe. Nous partirons de la définition du vivant dans le traité De l’âme, le programme d’étude de la biologie présenté au début des Parties des animaux, pour explorer ensuite le livre II de la Physique, dans lequel les principes universels de l’étude de la nature sont présentés, la recherche des premiers principes de la substance dans le premier livre (A) de la Métaphysique, pour atteindre la description du système du monde du livre XII(Λ) de la Métaphysique.

Le cours de deuxième année de Licence « Histoire de la philosophie III : philosophie ancienne » se veut un cours complet (CM+TD) d’étude d’une œuvre ou d’une question majeure de la pensée antique. À l’issue de ce cours, l’étudiant(e) devra avoir acquis une culture philosophique approfondie des textes et questions abordés.

M3C en deux sessions

REGIME STANDARD Session 1: CT 100%

• Contrôle terminal : 1 note, évaluation écrite en temps limité - 3H

REGIME DEROGATOIRE : NON

SESSION 2 (dite de 2nd Chance) : CT 100%

•  1 note, évaluation écrite en temps limité - 3H

Pour suivre ce cours, l’étudiant(e) devra avoir une culture en philosophie ancienne correspondant au niveau de formation donné en première année. On le suppose déjà capable de lire des textes de philosophie ancienne et de les interroger.

La connaissance d’une grande œuvre ou question de la philosophie ancienne, la capacité de lire et expliquer des textes philosophiques de l’Antiquité

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