• Niveau d'étude

    BAC +3

  • ECTS

    3 crédits

  • Composante

    Langues et cultures étrangères

  • Volume horaire

    30h

  • Période de l'année

    Enseignement cinquième semestre

Description

L’image d’une Italie spécialisée dans des industries liées au design et à ce qui est beau, élégant ou savoureux (la mode, la déco, l’agroalimentaire) est très répandue dans l’imaginaire collectif. Relayée par la vulgate dominante des médias, cette idée alimente ainsi des clichés présentant l’économie italienne comme un système fondé principalement sur des secteurs à faible contenu technologique et sur des entreprises de petite taille, et par là même peu compétitif face au durcissement de la concurrence mondiale. Est-ce vrai ? Quelle est la part de vérité et celle du stéréotype ? Ce cours se propose de fournir quelques éléments de réponse à ces questions.


La première partie du cours est donc centrée sur l’analyse de certains indicateurs statistiques, traditionnellement utilisés pour identifier les caractéristiques d’un système industriel : exportations, parts de marché, dépenses en R&D, brevets, etc. Cela permet de cerner schématiquement et en première approche les traits essentiels de l’industrie italienne, en termes de taille prépondérante des entreprises ( analisi dimensionale) et de typologie des secteurs d’activités dominants ( analisi settoriale). Y a-t-il effectivement un « modèle de spécialisation » fondé sur le binôme PME / secteurs
low tech ?


La deuxième partie du cours approfondit cette analyse par une étude des « districts industriels » et des déterminants de l’avantage compétitif de ce qu’on dénomme communément le Made in Italy, à savoir l’ensemble des produits typiquement provenant de l’industrie italienne. Cela permet d’identifier la portée des stéréotypes les plus répandus, mais aussi les limites des indicateurs statistiques et des sciences économiques. Ce qui souligne, corrélativement, l’importance d’une approche multidisciplinaire – incluant la géographie, l’histoire, l’anthropologie – dans ce genre d’analyses.

Lire plus

Évaluation

‐ Contrôle continu : un devoir maison et un devoir sur table, ou bien un oral à la fin du cours

‐ Contrôle dérogatoire : un oral

‐ Contrôle de seconde chance : un oral

Lire plus

Heures d'enseignement

  • Economies et politiques italiennes CM12h
  • Economies et politiques italiennesTD18h

Pré-requis obligatoires

Bonne connaissance de la langue italienne (niveau B2/C1 du référentiel européen)

Lire plus

Compétences visées

‐ Familiarisation avec le maniement des données statistiques et apprentissage des bases pour mener une analyse dans le domaine de l’économie industrielle.

‐ Prise de conscience des limites, des contradictions et des biais idéologiques associés aux études dans le domaine de l’économie et, plus en générale, dans les sciences sociales.

Lire plus

Bibliographie

Brusco Sebastiano, Paba Sergio, “Per una storia dei distretti industriali italiani dal secondo dopoguerra agli anni novanta” in Barca Fabrizio (a cura di), Storia del capitalismo italiano dal dopoguerra a oggi, Donzelli, Roma, 1977.

Fortis Marco, Il made in Italy. Quando stile e creatività non sono solo moda, Bologna , Il Mulino, 1998.

Garofoli Gioacchino, Impresa e territorio, Bologna, Il Mulino, 2003.

Garofoli Gioacchino, Il distretto orafo di Valenza. Tendenze evolutive e prospettive future, Milano, Franco Angeli, 2004.

Marx Karl, Il capitale, Libro I 1875 , traduzione dal tedesco di R. Meyer, Rome, Newton Compton Editori, 2015.

Orazi Francesco, “I distretti industriali marchigiani tra continuità e trasformazioni: il caso calzaturiero”, in Moroni Marco (a cura di), Lo sviluppo locale. Storia, economia e sociologia, Bologna, Il Mulino, 2007.

Lire plus

Ressources pédagogiques

Distribution gratuite d’un polycopié rédigé expressément pour permettre aux étudiants de suivre plus efficacement le cours et de préparer plus aisément leur épreuve.

Lire plus