Littérature de la Renaissance

Magie, sorcellerie et nécromancie : fées, lutins et démons dans la littérature chevaleresque italienne. Qu’il soit une manifestation de la puissance de Dieu ou du Bien ou bien l’influx des forces chtoniennes, le surnaturel se révèle être un motif récurant dans la littérature de l’Umanesimo et de la Renaissance, qui recèle à la fois les espoirs, les illusions et les craintes d’une époque de fortes tensions culturelles et sociales qui éreintent la Péninsule à l’âge de son plus grand essor artistique. Le cours propose une sélection de passages tirés de l’Orlando Innamorato de Matteo Maria Boairdo et de l’Orlando Furioso de Ludovico Ariosto : notre objectif sera d’abord de mettre en évidence à chaque fois les composants surnaturels dans le texte : des personnages dotés de pouvoirs magiques –monstres, magiciens, sorcières, diables, héros, animaux fantastiques ; de même que de lieux tels les grottes, châteaux et gouffres infernaux qui font d’arrière-plan à toutes sortes d’incantamenti et fatagioni. Dans un deuxième moment nous tâcherons de mettre en relation la topique du phénomène surnaturel avec la pensée philosophique et la crise politique de cette époque.

• Contrôle continu : un oral et un devoir sur table
• Contrôle dérogatoire : Examen oral (15/20 minutes) avec préparation (15 minutes)
• Contrôle de seconde chance: Examen oral (15/20 minutes) avec préparation (15 minutes)

compétences disciplinaires (comprendre et commenter un texte littéraire ancien)

ARIOSTO LUDOVICO, Orlando Furioso, Milan, BUR Classici Rizzoli, 2012.

BOIARDO Matteo Maria, Orlando Innamorato, Milan, BUR Classici, Rizzoli, 2011.

ANSELMI Gian Mario, FORNI Giorgio, LEDDA Giuseppe, L’Umanesimo e il Rinascimento. Pagine di letteratura italiana, Rome, Carocci, 2003.

LARDO Cristiana, I mostri dell'Orlando Furioso : specchi della natura umana, Firenze, Le Lettere, 2010.

VILLORESI Marco, La Letteratura cavalleresca dai cicli medievali all'Ariosto, Roma, Carocci, 2000.

BELTRAMI Pietro, Gli strumenti della poesia, Bologna, Il Mulino, 1996.