• ECTS

    120 crédits

  • Durée

    2 ans

  • Composante

    Sciences économiques, gestion, mathématiques et informatique

  • Langue(s) d'enseignement

    Français, Anglais

Présentation

Les enjeux globaux, qu'ils soient énergétiques, alimentaires ou environnementaux, demandent de mobiliser des connaissances multiples et des approches intégrées. Les diplômés du master EEET doivent : maîtriser la théorie économique et ses applications à la décision ; être immédiatement opérationnels dès la sortie de la mention, en sachant mettre en place le traitement de données, les méthodes statistiques et économétriques ainsi que les moyens informatiques nécessaires ; comprendre les enjeux politiques, économiques et scientifiques et connaître les développements récents de la recherche ; avoir des connaissances managériales (analyses coûts bénéfices, décision dans l'incertain, gestion des controverses) ainsi que des "soft skills" (connaissance des secteurs, capacité à débattre sur des sujets politiques, négociation).

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Objectifs

L'objectif premier de la mention EEET est d'offrir, à travers le M1 puis quatre parcours de M2 possibles, une formation traitant de l'ensemble des questions de modélisation sur les sujets énergie, climat et ressources naturelles, d'environnement et d'alimentation à travers les aspects économiques, avec une dimension analytique et une dimension prospective. Les diplômés doivent avoir les compétences pour concevoir des stratégies face aux défis énergétiques, environnementaux et agro-alimentaires, particulièrement en ce qui concerne le changement climatique, la surexploitation des ressources naturelles, la pollution de l'eau et de l'air, l'utilisation des sols (alimentation/bioénergie) et la transition vers un monde décarboné. Ils doivent pouvoir intégrer ces stratégies dans les métiers de production, de services et de conseil. Ils doivent aussi disposer des connaissances scientifiques permettant aux plus motivés d'intégrer la recherche privée comme publique.

Des cours fondamentaux à dominante recherche apportent les éléments conceptuels et théoriques pour atteindre ces objectifs. Des cours thématiques ciblés sur des enjeux pratiques et leurs gestions dans divers secteurs (énergies nouvelles, eau, forêt, déchets, agriculture, bioindustries, etc.) permettent aux étudiants d'intégrer différents milieux professionnels avec le recul nécessaire pour exercer une fonction d'encadrement.

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Savoir-faire et compétences

Les compétences acquises donnent la possibilité de commencer une thèse de doctorat en économie pour préparer aux métiers de la recherche. Mais pour la majorité des diplômés, les compétences acquises permettent d'intégrer les métiers de la production, des services et du conseil, tout particulièrement dans les secteurs suivants : i) études et recherches technico-économiques; ii) Conseil stratégique et/ou financier au sein d'entreprises; iii) Ingénierie dans une entreprise proposant des services intégrés; iv) conception, développement, montage et réalisation de projets; v) recherches sur l'ensemble des aspects économiques liés à la transition énergétique, environnementale et agro-alimentaire.

Les compétences acquises à l'issue de la formation incluent la capacité à :
- analyser les marchés (offre et demande) ainsi que les aspects technologiques et financiers des secteurs concernés;
- appréhender et appliquer les concepts de l'analyse des besoins et de la gestion de projets;
- réaliser et interpréter des études prospectives, en mobilisant les méthodes et les logiciels nécessaires;
- développer une méthode d'analyse multicritères dans l'élaboration des choix stratégiques d'intervention;
- savoir mettre en pratique les outils de gestion de projet et de gestion de risques;
- élaborer des business plans pour étudier la rentabilité et le financement de projet;
- organiser la coordination des acteurs de manière à rendre opérationnelles des solutions proposées;
- modéliser et quantifier un phénomène économique (économétrie, recherche opérationnelle, méthodes de simulation);
- comprendre les mécanismes et institutions à l'œuvre dans les politiques publiques et stratégies de négociation;
- comprendre les enjeux environnementaux, climatiques, alimentaires et énergétiques;
- développer des projets de recherche originaux en mobilisant la connaissance empirique du secteur et des outils d'analyse en pointe de la discipline académique.

 

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Organisation

Le M1 est unique avec un certain nombre de cours optionnels, qui permettent de moduler les compétences acquises par les étudiants en fonction du parcours de M2 qu'ils choisiront.

La passerelle M1-M2 suppose une validation du M1 (crédits ECTS, stage validé) et entretien avec le jury d'admission en M2 pour le choix du parcours. Il n'y a pas de parcours en M1, mais des unités d'enseignement au choix. En M1 une pré-orientation est possible sur les thèmatiques "recherche" et "entrepreneur". Si un stage en laboratoire de recherche est normalement obligatoire en M1, certains étudiants peuvent suivre des cours spécifiquement orientés vers l'entreprenariat et alors remplacer ce stage par un projet de création d'entreprise (ou en étude pour une entreprise dans le cadre d'un contrat). La pré-orientation en M1 est un élément important pour l'admission dans le M2 de son choix par l'étudiant, et à la fin du M1 un tutorat particulier conseille à l'étudiant des choix de parcours en M2 et de cours optionnels dans ces parcours en fonction de son projet professionnel.

Au terme du M1 les étudiants doivent postuler à un parcours de M2. Si l'accès à un de ces parcours leur est assuré (en cas de validation du M1), il est possible qu'ils ne soient pas admis dans leur premier choix de parcours de M2. L'entrée directe en M2 d'étudiants non issus du M1 est sujette à une admission par le jury après examen du dossier de candidature et entretien afin, là aussi, de l'amener à préciser son projet professionnel.

Le M2 est composé de 4 parcours :

  • Économie du développement durable et de l'environnement;
  • Economie de l'énergie;
  • Modélisation, prospective : économie, environnement, énergie;
  • Economie de l'alimentation durable. 

Les trois premiers parcours de M2 sont ouverts à l'apprentissage afin, en particulier, de favoriser son accès à des étudiants dont les ressources ne leur permettraient pas de mener à bien des études supérieures, et également de professionnaliser le CV d'étudiants au cursus universitaire ayant effectué peu de stages et étant peu insérés dans des réseaux professionnels. Néanmoins, seuls une dizaine d'étudiants sur les 110 du M2 sont autorisés à effectuer un cursus en alternance, la dimension recherche restant dominante dans la mention.

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Ouvert en alternance

Type de contrat

Contrat d'apprentissage

Programme

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Economie de l'Energie

L'objectif du parcours " Economie de l'énergie " est de traiter l'ensemble des questions liées à la transition énergétique en mobilisant des analyses pluridisciplinaires mais avec un prisme de l'économie. Des analyses clés sont proposées pour comprendre les enjeux, les contraintes et problématiques que rencontrent les filières énergétiques dans leurs développement et/ou évolution.

Les champs disciplinaires enseignés comportent :
- les aspects fondamentaux de l'économie (microéconomie, macroéconomie),
- les méthodes statistiques et de recherche opérationnelle (économétrie avancée, optimisation appliquée à l'énergie),
- la géopolitique de l’énergie,
- l'économie industrielle de l’énergie,
- la gestion et le financement de projet,
- l'énergie et le climat.

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Economie de l'Energie (apprentissage)

L'objectif du parcours " Economie de l'énergie " est de traiter l'ensemble des questions liées à la transition énergétique en mobilisant des analyses pluridisciplinaires mais avec un prisme de l'économie. Des analyses clés sont proposées pour comprendre les enjeux, les contraintes et problématiques que rencontrent les filières énergétiques dans leurs développement et/ou évolution.

Les champs disciplinaires enseignés comportent :
- les aspects fondamentaux de l'économie (microéconomie, macroéconomie),
- les méthodes statistiques et de recherche opérationnelle (économétrie avancée, optimisation appliquée à l'énergie),
- la géopolitique de l’énergie,
- l'économie industrielle de l’énergie,
- la gestion et le financement de projet,
- l'énergie et le climat.

Le parcours est ouvert à l'apprentissage avec un effectif limité (12 étudiants maximum).

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Modélisation Prospective : Economie, Environnement, Energie

L'objectif du parcours "Modélisation prospective: Economie, Environnement, Energie" de la mention "Economie de l'environnement, de l'énergie et des transports" est d'offrir une formation traitant de l'ensemble des questions de modélisation des questions d'énergie, de climat et de ressource naturelle, en particulier sous l'angle de la prospective sur le climat, l'énergie et l'environnement.

Les champs disciplinaires enseignés comportent :
- la théorie économique et ses applications à la décision (analyses coûts-bénéfices, décision dans l'incertain, etc.);
- les outils de modélisation intégrée, les méthodes statistiques et économétriques ainsi que les moyens informatiques nécessaires.

Si le parcours est ouvert en alternance, c'est seulement pour un (très) petit nombre d'étudiants (1 ou 2 étudiants) souhaitant s'insérer dans les directions "recherche" et études des grandes entreprises ou dans des laboratoires d'instituts de recherche afin de s'insérer dans ces structures dès le M2.

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Modélisation Prospective : Economie, Environnement, Energie (apprentissage)

L'objectif du parcours "Modélisation prospective: Economie, Environnement, Energie" de la mention "Economie de l'environnement, de l'énergie et des transports" est d'offrir une formation traitant de l'ensemble des questions de modélisation des questions d'énergie, de climat et de ressource naturelle, en particulier sous l'angle de la prospective sur le climat, l'énergie et l'environnement.

Les champs disciplinaires enseignés comportent :
- la théorie économique et ses applications à la décision (analyses coûts-bénéfices, décision dans l'incertain, etc.);
- les outils de modélisation intégrée, les méthodes statistiques et économétriques ainsi que les moyens informatiques nécessaires.

Si le parcours est ouvert en alternance, c'est seulement pour un (très) petit nombre d'étudiants (1 ou 2 étudiants) souhaitant s'insérer dans les directions "recherche" et études des grandes entreprises ou dans des laboratoires d'instituts de recherche afin de s'insérer dans ces structures dès le M2.

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Economie du Développement Durable et de l'Environnement

L'objectif du parcours "Économie du Développement Durable et de l'Environnement" est d'offrir une formation traitant de l'ensemble des questions d'environnement du point de vue de l'économie. Les diplômés doivent avoir les compétences pour concevoir des stratégies face aux défis énergétiques et environnementaux (e.g., changement climatique, surexploitation des ressources naturelles ou encore pollution de l'eau et de l'air). Ils doivent pouvoir intégrer ces stratégies dans les métiers de production, de services et de conseil. Ils doivent aussi disposer des connaissances académiques permettant aux plus motivés d'intégrer la recherche privée comme publique. Et pouvoir intégrer des centres de décision nationaux et internationaux (fonction publique, collectivités, organisations internationales).

Les enjeux environnementaux demandent de mobiliser des connaissances multiples dans des approches intégrées et les diplômés doivent : i) maîtriser la théorie économique et ses applications à la décision ; ii) être immédiatement opérationnels dès la sortie de la mention, et savoir mettre en place les outils de modélisation, les méthodes statistiques et économétriques ainsi que les moyens informatiques nécessaires ; iii) comprendre les enjeux politiques, économiques et scientifiques et connaître les développements récents de la recherche ; iv) avoir une connaissance empirique des secteurs et des enjeux sociétaux et politiques ainsi que des connaissances managériales (analyses coûts bénéfices, décision dans l'incertain, gestion des controverses et des conflits d'usage, etc).

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Economie du Développement Durable et de l'Environnement (apprentissage)

L'objectif du parcours "Économie du Développement Durable et de l'Environnement" est d'offrir une formation traitant de l'ensemble des questions d'environnement du point de vue de l'économie. Les diplômés doivent avoir les compétences pour concevoir des stratégies face aux défis énergétiques et environnementaux (e.g., changement climatique, surexploitation des ressources naturelles ou encore pollution de l'eau et de l'air). Ils doivent pouvoir intégrer ces stratégies dans les métiers de production, de services et de conseil. Ils doivent aussi disposer des connaissances académiques permettant aux plus motivés d'intégrer la recherche privée comme publique. Et pouvoir intégrer des centres de décision nationaux et internationaux (fonction publique, collectivités, organisations internationales).

Les enjeux environnementaux demandent de mobiliser des connaissances multiples dans des approches intégrées et les diplômés doivent : i) maîtriser la théorie économique et ses applications à la décision ; ii) être immédiatement opérationnels dès la sortie de la mention, et savoir mettre en place les outils de modélisation, les méthodes statistiques et économétriques ainsi que les moyens informatiques nécessaires ; iii) comprendre les enjeux politiques, économiques et scientifiques et connaître les développements récents de la recherche ; iv) avoir une connaissance empirique des secteurs et des enjeux sociétaux et politiques ainsi que des connaissances managériales (analyses coûts bénéfices, décision dans l'incertain, gestion des controverses et des conflits d'usage, etc).

À noter que le parcours est ouvert à l'apprentissage avec un effectif limité (7 à 8 étudiants). Ceci permet à des étudiants disposant de peu de moyens financiers et de réseaux professionnels de mieux s'insérer dans la vie active tout en étant familiarisés avec les avancées de la recherche.

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Admission

Conditions d'admission

L'objectif de la mention "Economie de l'environnement, de l'énergie et des transports" est d'offrir une formation traitant de l'ensemble des questions environnementales, énergétiques et agro-alimentaires d'un point de vue de l'économie (Note: malgré l'intitulé - générique- de la mention, l'économie des transports n'est pas réellement abordée et aucun parcours n'y est consacré). Les étudiants peuvent intégrer la mention en M1 ou en M2.

Pour une entrée en M1, les profils permettant d'intégrer la mention sont une licence d'économie (avec des compétences avancées en microéconomie, mathématiques, statistique); une licence de mathématiques appliquées, ou mathématiques et informatique appliquées aux sciences sociales ou de gestion; ou un niveau bac + 3 en sciences (physique, ingénierie, biologie etc.) avec de bonnes bases en mathématiques et statistiques. Une motivation pour les questions d'environnement, d'énergie ou de bio-économie est un atout important, les candidats préselectionnés sur dossier étant interviewés sur leur motivation et leurs compétences.

Pour une entrée directe en M2, les profils permettant d'intégrer la mention sont un M1 d'économie avec une dimension quantitative, ou un niveau bac+4 acquis dans une Ecole Normale Supérieure, une école d'ingénieur, de commerce, une université (M1 de mathématiques, de finance, de gestion, etc.), un Institut d'Etudes Politiques ou toute formation française ou étrangère jugée suffisante par le jury. La motivation pour les questions d'environnement, d'énergie ou de bio-économique est également un élément important pour intégrer la mention EEET en M2.

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Capacité d'accueil

Master 1: 30

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Et après

Insertion professionnelle

Le métier d’économiste d’entreprise est un débouché majeur, tout particulièrement pour le parcours "énergie" mais  également pour  le  parcours "environnement". Les  directions d’études et  recherche des  grandes entreprises apprécient particulièrement la formation de la spécialité EEET-EDDEE, et les compétences des étudiants dans le domaine de l’analyse quantitative (données, modélisation). Le profil d’ingénieur économiste à l’interface entre les directions techniques et les directions économiques, financières ou de développement durable de l’entreprise est particulièrement recherché. C’est la raison pour laquelle sont admis des ingénieurs dans le M2, sous condition de justifier de crédits ECTS en économie suffisants dans leur formation antérieure.

De nombreux étudiants du parcours "environnement" rejoignent également les directions stratégiques du développement durable des entreprises, ou encore des collectivités locales. La formation s’attache à leur donner les outils pratiques du reporting environnemental, de la responsabilité sociale, mais aussi des outils techniques comme les analyses de cycle de vie, les certifications, ainsi que des notions de droit.

Une partie des étudiants travaille dans les organismes financiers présents sur les marchés des instruments dérivés climatiques et de matières premières, les directions "environnement" ou "développement durable" des grands groupes, les entreprises de l'eau, de la forêt et des déchets, les unités de gestion des relations partenariales.

 

Un nombre important d'étudiants rejoint les entreprises de conseils. Des cours prodigués par des professionnels de ce secteur permettent une familiarisation avec les différentes facettes de ce métier, et dans les nombreux stages en cabinet de conseil, il est demandé aux étudiants d'articuler les aspects pratiques avec une solide partie méthodologique qui constituera le cœur de leur mémoire de master.

La combinaison d'enseignements à vocation académique et d'enseignements plus appliqués en partenariat avec des acteurs financiers et industriels a pour vocation de former des cadres de haut niveau pour le secteur public. Tous les ans, plusieurs étudiants rejoignent les grands Corps de l'État. Des cours où interviennent des hauts fonctionnaires, mais aussi des cours de négociation et de management d'acteurs autour de conflits (ressources communes, réglementations) leur sont très utiles.

Les étudiants qui en ont la capacité sont encouragés à poursuivre leur formation par la réalisation d’une thèse soit en France, soit à  l’étranger (accord cadre avec deux universités américaines pour l'admission en programme PhD et la reconnaissance mutuelle de cours). Le manque d’experts français sur ces questions tant au sein des organisations internationales que desgrandes entreprises assure des débouchés aux étudiants du Master qui poursuivront en doctorat afin d’atteindre le standard international de formation.

Pour un plus grand nombre d’étudiants, la formation acquise permet des débouchés professionnels immédiats au sein des bureaux d’études, des entreprises confrontées à des demandes croissantes d’expertises en termes de développement durable et de prise en compte de l’environnement à tous les niveaux de leur organisation, des administrations régionales, des collectivités locales, des groupements professionnels et des organisations non gouvernementales.

À noter que l'association EDDEE Alumni réalise une enquête annuelle sur l'emploi 6 mois après la sortie du master, qui est disponible sur leur site, ainsi que des réunions régulières sur le marché du travail.

Promotion 2017/18 six mois après diplomation :

  • 73% en CDD/CDI
  • 17% en poursuite d’étude dont 13% en formation doctorale (phD USA, thèse France, Allemagne) et les autres dans les corps d’Etat (IPEFs, Mines, Météo, etc.)
  • 4% en VIE (international)
  • 6% n’ont pas répondu à l’enquête
  • Fourchette salaires à diplôme +6 mois: 33K€ à 43k€

(source: enquête insertion Alumni/IFP School disponible sur demande)

 

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